Le Ginseng

Le Ginseng 

 I. Qu’est que le ginseng ? 

C’est une plante qui appartient au genre Panax de la famille des Araliaceae, qui est également la famille du lierre .

Le Ginseng est une plante médicinale qui a une grande renommée en Asie. Cultivé essentiellement en Corée, c’est également possible d’en avoir en France métropolitaine et dans les érablières du Québec.

Le mot « ginseng » vient du chinois mandarin « rénshēn », « rén » désignant « l’homme », et « shēn » signifiant « racine ».

Celui-ci doit être cultivé pendant au moins 6 ans pour que le rhizome arrive à maturité et acquière toutes ses qualités.

Il existe environ dix espèces de ginseng sont cultivées à travers le monde.

Les espèces les plus connues sont Panax ginseng C.A. Meyer, originaire d’Asie du Nord-Est, et Panax quinquefolius (ginseng américain).

Traditionnellement, le ginseng asiatique (P. ginseng) est dit « blanc » lorsque la racine a simplement été nettoyée et séchée. On le dit « rouge » ou « ginseng rouge coréen » lorsque la racine a été traitée à la vapeur avant d’être séchée.

Le nom latin du ginseng américain, Panax quinquefolius, vient du fait qu’il possède cinq folioles, ce qui sert au botaniste pour le différencier de son cousin américain.

Le ginseng américain est une espèce qui serait menacée d’extinction.

D’autres plantes possèdent l’appellation de ginseng, bien qu’elles ne soient pas de la même famille : c’est le cas du ginseng de Sibérie ou ginseng russe qui est en réalité un autre nom de l’éleuthérocoque, et du ginseng péruvien, qui est une autre appellation de la maca, un super aliment.  Le ginseng japonais ( ginseng japonicus ), lui, est un « vrai » ginseng, de la famille du ginseng asiatique, qui possède toutefois moins de principes actifs que le ginseng coréen ou chinois.

On choisit le ginseng bio, pour garantir que le produit ne contient pas de résidus de pesticides ou d’engrais chimiques toxiques pour l’organisme. En effet, la culture du ginseng, qui nécessite beaucoup d’humidité, peut faire appel à des produits chimiques parfois même interdits en Europe : pour garantir son innocuité sur la santé et l’environnement, on guette sur les produits le label bio.

II. Pourquoi est-il utile ? 

C’est un tonique général, il redonne énergie, force et vitalité. 

Améliore la récupération chez les personnes convalescentes après une maladie ou une blessure. Stimule le système immunitaire.  

Il augmente les performances physiques et l’endurance.

Il participe au maintien des fonctions cognitives et/ou à la réduction de fatigue mentale.

Améliore la concentration intellectuelle. Favorise une meilleure vigilance et un plus haut niveau d’énergie.

C’est également un aphrodisiaque connu qui induit et améliore l’érection.

Le ginseng fait partie des plantes médicinales dites « adaptogènes ». Les adaptogènes aident à rétablir l’équilibre général et agissent de manière positive sur le bien être global. 

Le ginseng rouge coréen est aussi connu pour son action bénéfique sur l’énergie et le stress. Il contribue ainsi au bien être mental. Et aide à combattre le sentiment de déprime. 

Au même titre que le curcuma, le ginseng possède des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes intéressantes. Les ginsénosides présents dans sa composition permettent de prévenir et stopper les inflammations mais également d’améliorer les capacités antioxydantes de nos cellules.

Le ginseng est un complément alimentaire particulièrement apprécié des sportifs, notamment en raison de sa faculté à améliorer les performances physiques et mentales, ainsi que pour ses vertus anti-inflammatoires.

Il se montre utile pour la récupération physique. C’est pourquoi les coureurs et les pratiquants d’autres sports très intenses (musculation, crossfit, boxe, etc) en consomment souvent sous forme de cures. Les bienfaits du ginseng se marient aussi avec d’autres compléments alimentaires comme par exemple le guarana, le maca (qui sont également des stimulants) et la spiruline.

L’OMS reconnaît comme « cliniquement établi » l’usage du ginseng pour « améliorer les capacités physiques et mentales lors de fatigue, d’épuisement, de troubles de la concentration et chez les personnes convalescentes ». Elle considère comme « traditionnel » son usage dans le traitement « des troubles de l’érection, des ulcères gastriques, du diabète de type 2 et pour protéger le foie ».

En médecine chinoise 

Attention se ne sont que des notions de base, consulter un praticien expérimenté dans ce domaine pour en savoir d’avantage.

Les médecins chinois considèrent le ginseng asiatique (Panax Ginseng) comme un tonique du Qi, la source de l’« Énergie vitale » qui est considéré comme une substance dites subtile. 

Ils lui attribuent la propriété d’accroître la force et le volume du « Sang » qui est une substances plus tangibles. 

Le concept de « Sang », en Médecine traditionnelle chinoise, est plus large qu’en médecine occidentale moderne – Sang et Qi sont liés et forment un couple Yin-Yang indissociable. 

Dans la théorie du Yin Yang, le Sang est Yin : il contrôle, canalise et rend plus harmonieuse l’activité Yang du Qi lorsque celui-ci est équilibré.

Le ginseng permettrait d’augmenter la vitalité et l’appétit, de calmer l’« Esprit » et de procurer de la « Sagesse ». On estime qu’il agit sur l’ensemble de l’organisme de plusieurs manières subtiles et qu’il contribue de manière globale à la santé et au bien-être. 

Selon les praticiens de la Médecine traditionnelle chinoise, le ginseng asiatique est « chaud », tandis que le ginseng américain est plus « froid ». Cela signifie, en bref, que l’espèce asiatique est stimulante et nourrit l’énergie Yang, tandis que l’espèce américaine a un effet calmant et nourrit le Yin. Dans les faits donc, le ginseng américain serait plus apaisant que son cousin asiatique.

Les deux types de ginseng sont donc utilisés dans la médecine traditionnelle chinoise. Le ginseng américain vise notamment à apaiser la fièvre, ou calmer la toux associée à certaines maladies pulmonaires. Il est lui aussi énergisant, mais possède un effet calmant du système nerveux.

III. Contre indication 

Les personnes qui souffrent de diabète, d’hypertension artérielle, de maladies cardiaques ou sous traitement anticoagulant doivent s’abstenir de prendre des produits contenant du ginseng sans avis médical car la prise de ginseng avec des médicaments traitant le diabète peut augmenter le risque d’hypoglycémie (taux de glucose anormalement faible dans le sang). De plus, le ginseng semble interagir avec de nombreux médicaments pour le cœur et avec certains médicaments anticoagulant. Il interfère également avec les examens permettant de doser le taux de digoxine dans le sang.

De plus, les personnes qui souffrent d’insomnie, de troubles nerveux ou d’obésité doivent utiliser le ginseng avec prudence et également demander conseil à un professionnel de santé.

Les effets indésirables d’une consommation excessive de ginseng sont : nervosité, insomnie, irritabilité, diarrhée, élévation de la pression artérielle et palpitations. Lors d’une cure de ginseng, il est préférable de limiter sa consommation d’excitant (café, thé, etc.) pour éviter insomnie, irritabilité et palpitations.

Déconseillé aux femmes ayant des troubles hormo-dépendants.

L’OMS déconseille l’usage du ginseng chez les femmes enceintes et chez celles qui allaitent, chez les enfants et les adolescents de moins de dix-huit ans. 

Mieux vaut éviter d’associer le Ginseng qui a un effet hypoglycémiant avec d’autres plantes ayant cet effet, comme le Psyllium.

IV. Association 

Pour des besoins en lien avec le mental : Ginseng + Gingko 

Le Gingko permet de mieux irriguer le cerveau, de favoriser l’activité cérébrale et la mémoire. Le ginseng réduira la fatigue mentale et aidera à la concentration. Ce duo est utile en période d’examen. 

Pour les sportifs ou un besoin reboostant : Ginseng + Guarana 

La Guarana donne un coup de fouet neuro musculaire à la manière d’un excitant comme la caféine. Le Ginseng aide dans l’endurance et est utile pour la récupération physique. 

Un effet reboostant total : Echinacée + Ginkgo + Ginseng 

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